Les personnels de l'AFPA organisent une journée d'action le 7 décembre, à
l'occasion de la tenue du bureau de cette association qui fêtait l'an dernier son 60ème anniversaire et dont la qualité des formations fait l'unanimité.
Mais le gouvernement en a décidé le démantèlement, la vente par appartement, en décentralisant aux conseils régionaux la
responsabilité de la formation des demandeurs d'emploi, en transférant à Pôle Emploi le service d'orientation, sans parler du patrimoine : le gouvernement a tellement bien préparé les choses que
la commission européenne s'est opposé au transfert de ce patrimoine de l'Etat à l'AFPA, comme prévu dans la loi de novembre 2009 sur la formation professionnelle.
Sous des formes diverses, les conseils régionaux ont mis en place des mécanismes permettant de contrecarrer ce démantèlement ;
en Champagne Ardenne, cela est passé par la création du Réseau Public Régional de Formation Professionnelle.
Cette résistance ne doit pas convenir à ceux qui veulent la mort de cette association pour pouvoir développer des
organismes de formation mercantiles et c'est maintenant un véritable sabotage de l'intérieur, par une direction générale mise en place
par les représentants de l'Etat et du patronat au bureau de l'AFPA, lesquels ont imposé le non remplacement systématique des départs des salariés de l'association et un plan de
réorganisation qui s'apparente plutôt à une désorganisation généralisée. En particulier, aucune mesure sérieuse n'a été prise pour l'accueil des stagiaires antérieurement fait par les
psychologues transférés à Pôle Emploi.
Les salariés de l'AFPA, à tous les niveaux de responsabilité, sont malades de la casse de cet outil qui faisait leur fierté et
je tiens à leur apporter mon soutien pour leur journée d'action.