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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 16:46

logo-region.jpgVoici quelques éléments comme je l'ai fait d'autres fois sur la commission permanente du conseil régional de cette après midi.
Peut être n'est il pas inutile de rappeler en ce moment où la collusion au plus haut niveau entre le monde de la finance et les décideurs politiques marquent les esprits, que les élus à la base continuent à travailler et que si nous ne sommes pas, au sein de la majorité régionale toujours d'accord sur tout (et les sujets de débat sont multiples en ce moment !) les dossiers pour les Champardennais avancent. Et, volontairement, je m'abstiens de vous raconter le déferlement volubile de la droite et du FN de cet arpès midi.
Avec un dossier économique intéressant aujourd'hui, l'aide à la reprise sous statut SCOP de l'entreprise GRANDECO à Chalons, résultat de la bataille importante des salariés de cette entreprise pour maintenir leurs emplois, bataille bien évidemment non encore terminée avec l'affirmation de ce soutien régional, puisque cette reprise doit encore être acceptée par les administrateurs belges de la procédure de liquidation.
Quelques exemples, comme d'autres fois, des multiples dossiers votés aujourd'hui : l'aide apportée pour le 18ème festival des Arts de la Rue « Contrebande » à Revin, dans le cadre de l'aide à la constitution d'équipes d'insertion un soutien à L'environnement d'Abord (LEDA) à Revin, parmi les dossiers PROGRESS (aide au démarrage d'entreprises de l'Economie sociale et solidaire) FLAP à Charleville Mézières, la participation à des dossiers de rénovation urbaine à Nouzonville pour 17 000€ et 26 000 € à Bogny sur Meuse, l'aide au changement des menuiseries et de la chaudière du groupe scolaire de Joigny sur Meuse.
Que les non Ardennais, lecteurs de ce blog, veuillent bien m'excuser : mes exemples sont volontairement choisis dans le nord de la région, mais des dossiers de même type existent évidemment dans les quatre départements de Champagne Ardenne. Et pour me faire pardonner, et comme j'évoque très rarement les questions d'agriculture quelques mots sur un dossier régional avec le soutien à la chambre régionale d'agriculture pour le projet de création et d’animation de plateforme virtuelle, dont les objectifs sont de favoriser les circuits courts par le référencement de fournisseurs par exemple.
Et enfin, voici quelques éléments sur les dossiers de formation professionnelle. Tout d'abord un ajustement sur le nombre de places dans les écoles de la deuxième chance puisque l'Etat qui s'était engagé au moment de la création de l'école de Fumay est pour l'instant revenu en arrière : les négociations se poursuivent ! C'est également le financement pour l'année des points d'accès à la téléformation, des lieux permettant à des demandeurs d'emploi ou à des salariés à temps partiel d'utiliser les chèques formation de la région pour se former près de chez eux. Cela ne remplace pas une véritable formation mais peut constituer une première phase, plus simple à gérer, en particulier pour des femmes en charge de famille et est d'ailleurs particulièrement utilisé pour des préparations à des concours (mais ce ne sont pas les seules formations ainsi accessibles). Je m'étonne d'ailleurs qu'aucune structure n'ait fait un dossier pour porter un tel point d'accès à la téléformation entre Charleville et Fumay ! Dernier dossier intéressant du jour, l'accord de réciprocité dans le domaine de la formation et de l'orientation entre la Wallonie et la Champagne Ardenne. Tous ceux qui habitent près de la frontière savent combien la frontière n'existe plus pour les capitaux, mais est toujours bien réelle dès qu'il s'agit de la vraie vie et contribuer à diminuer les difficultés administratives pour permettre à un Givetois de se former en Belgique plutôt que dans la Marne ou la Haute Marne est un plus évident. Il s'agit du renouvellement d'une convention déjà passée, mais retravaillée pour en faciliter l'utilisation par les Français, par une plus grande implication de Pôle Emploi.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:09

photo crJournée consacrée au vote du budget aujourd'hui au conseil régional.

Je vous passe les discussions d'affichage politicien et le débat général du matin sur la diminution des ressources, la nécessité de limiter l'emprunt etc ... A part le plaisir de convaincre des convaincus, il n'y a sans doute pas  grand chose à en tirer, d'autant plus qu'en restant dans les généralités des effets de manches, on évite de poser les vraies questions. Ce n'est par exemple pas " impôts" ou " pas impôts " sauf à développer l'individualisme à outrance et à dire que l'on n'a rien à financer ensemble mais c'est bien plutôt quelle réforme fiscale pour rendre l'imposition plus juste et en ce qui concerne les sociétés par exemple, faire en sorte que ce ne soit pas comme maintenant, les grands groupes qui font des milliards de profits qui proportionnellement paient moins d'impôts que les petits artisans !
Alors, je vais plutôt vous faire des commentaires sur certains points particuliers.
- sur les ressources humaines de la région, j'ai demandé au président où en était le travail engagé pour revoir les règles de participation à la mutuelle des personnels de la région comme il l'avait promis lors de la commission permanente de novembre. La cause des changements de règles est une loi datant de l'époque Sarkozy, fort mauvaise car voulant favoriser les assurances privées au détriment des mutuelles, mais elle laisse bien une marge de manoeuvre à notre collectivité et les règles mises en place en Novembre, sous prétexte de favoriser les catégories C des personnels, ( les moins payés) est pénalisante par rapport à la situation précédente, y compris pour certains personnels de catégorie C. L'importance du travail fourni par les personnels régionaux, un travail de qualité et on leur en demande toujours plus, sans doute trop d'ailleurs,  mérite que l'on ne chicane pas sur les aides à leurs mutuelles !
Réponse du président : le travail est en cours. C'est complexe.
- sur les lycées, l'apprentissage et la culture, le débat a essentiellement porté sur l'annonce, vu les difficultés budgétaires de ne plus intervenir que sur les bâtiments propriétés de la région, hors opérations déjà engagées. La droite a essayé de nous faire pleurer avec la situation des élèves du lycée privé de Maubert Fontaine, leurs difficultés sociales et la qualité de leurs résultats. Le président s'est engagé à réenvisager les dossiers lors de la décision budgétaire modificative, quand nous aurons le compte administratif de 2012 et saurons si nous avons des marges de manoeuvre budgétaire, mais la vraie question n'est-elle pas plutôt "Que fait on pour que ces jeunes restent dans l'enseignement public, y trouvent l'encadrement dont ils ont besoin ?" Je ne suis pas sure que le projet de loi sur la refondation de l'école ait l'ambition nécessaire pour cela et la fermeture ou les menaces sur des structures scolaires à taille humaine dans le département ne peut que contribuer à ne pas répondre à cette vraie question.
- Formation : ce n'est que peu un sujet de débat dans l'assemblée régionale ! J'ai rappelé que le but de la majorité du conseil régional, mon but, c'était bien d'avoir de l'ambition pour la formation professionnelle, en particulier dans ce domaine de compétence propre de la région, la formation des demandeurs d'emplois et que l'on ne pouvait pas les former uniquement, comme certains sont tentés de nous le demander, pour les métiers dits "en tension", qui sont en tension souvent uniquement du fait des conditions de travail et de salaires et constituent un puits sans fond en terme de besoins de formations puisque les salariés qui y travaillent n'ont qu'un but : trouver un autre travail. Et la baisse du budget de la formation professionnelle de la région n'est qu'apparent, la formation dans le cadre du dispositif Envol étant maintenant prise en charge sur le budget développement économique. J'ai rappelé ce que j'avais déjà dit au moment des orientations budgétaires : le transfert du dispositif envol ne doit pas être un simple changement d'écriture comptable mais doit bien s'accompagner du développement de ce qui fait le plus du dispositif envol, la formation et l'accompagnement à la création d'entreprise, vis à vis non plus uniquement de demandeurs d'emplois, mais aussi vis à vis de salariés qui souhaitent reprendre une entreprise.
J'ai rebondi ensuite sur l'intervention d'une élue socialiste qui avait souligné l'intérêt du déploiement du conseil en évolution professionnelle dans les Espaces Métiers pour dire que le besoin était tel que cette notion était reprise dans l'accord national interprofessionnel qui venait d'être signé, un accord par ailleurs fort mauvais car il développe la précarité du travail et d'ailleurs uniquement signé par des organisations syndicales minoritaires et pour lequel il fallait espérer que sa traduction législative corrige les pires menaces. En ce qui concerne le dispositif de conseil en évolution professionnelle, il n'y a pas de risque d'inutilité dans que développe le conseil régional et pour deux raisons, la première étant que l'ANI renvoit l'application à des discussions ultérieures entre partenaires sociaux et la seconde c'est que, et cela questionne, dans les premières expérimentations qui ont été mises en place dans les Espaces Métiers, il y a des salariés du privé qui viennent chercher ces conseils, mais aussi beaucoup de salariés du public.
Enfin, je n'ai pas résisté au plaisir de faire une allusion au débat qui avait précédé sur la culture en faisant remarquer à certains conseillers régionaux que dans les projets concernant les actions à destination des salariés, il y avait celui d'une plateforme de formation culturelle, car la culture était essentielle, facteur d'émancipation humaine, que peut être effectivement, cela gênait certains car elle aidait à réfléchir et à devenir plus citoyen, mais qu'heureusement que nos ancêtres avaient protégé la culture car sinon, le débat (en faisant référence avec ce qui avait été dit précédemment) entre culture contemporaine et plus ancienne n'aurait pas lieu d'être, car il n'y aurait pas de patrimoine et que tout compte fait, c'était sans doute plus démocratique la manière dont nous aidons la culture que les rois qui protégeaient les artistes dans leur cour.
Il y aurait encore d'autres débats de la journée à raconter, sur les aides aux étudiants, sur le développement économique (un sujet essentiel, mais esquissé simplement aujourd'hui dans l'attente de nouvelles propositions de la région - un séminaire de la majorité régionale est prévu sur ce sujet en mars - mais ce serait trop long ... et vous ne me liriez plus. Suite demain : on continue !
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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 15:03

logo regionA la veille de la session plénière du conseil régional dédié au budget 2013, la majorité régionale lance un manifeste que vous pouvez lire en cliquant ici.

Faisant le constat des difficultés particulières de la région, liées à la faible densité de population, mais aussi au contraste entre un PIB par habitant élevé et les bas niveaux de revenus, témoin de l'importance des inégalités sociales de la région, ce manifeste appelle à la solidarité nationale, en attirant l'attention sur quelques points envisagés dans le cadre de l'acte 3 de la décentralisation qui ne nous paraissemt pas adminissibles, comme le transfert des trains d'équilibre du territoire aux régions.

Il insiste sur les priorités régionales : le développement économique et la formation d'abord, la solidarité et enfin l'amélioration du cadre de vie.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 12:35

carte actuelleUn avant projet de loi sur la décentralisation circule sur internet. Non reconnu par le gouvernement, il s'agit d'une vraisemblable bouteille à la mer pour tester les réactions.

Alors, ne nous privons pas de réagir ! Car ce projet constitue dans le domaine des trains comme d'ailleurs dans bien d'autres domaines et j'en ai déjà parlé en ce qui concerne l'orientation (à lire en cliquant ici) un danger majeur sur lequel il convient de réagir dès maintenant.
C'est d'ailleurs ce qu'ont déjà fait les élus communistes et vous pouvez lire le compte rendu de leur conférence de presse dans l'Humanité en cliquant ici
Mais il convient certainement de rendre cette campagne encore plus populaire car au prétexte de décentralisation c'est une véritable désertification qui nous attend. Il s'agit bien de décentraliser aux régions tout ce qui n'est pas TGV ou quasiment tout. J'ai repris deux cartes sur ce blog. la première représente les trains dit d'équilibre à intérêt national (les trains qui ne sont ni des TGV, ni des TER) tels qu'ils sont actuellement. et la seconde ce qu'annonce le projet de loi, à travers un jargon comme "les lignes reliant deux villes de plus de 100000 habitants au travers de régions non contiguës."carte prevu
En particulier en ce qui concerne le grand nord est de la France vous pouvez voir le grand désert qui nous attend.

Les Ardennais qui vont parfois à Lille ont déjà pu voir les conséquences de la régionalisation du tronçon ch'ti de la ligne Calais Bâle : même plus un train direct entre Charleville et Lille ! Car évidemment la région Nord Pas de Calais ne finance que ce qui l'intéresse.

Et bien, si cette loi passait en l'état, il n'y aurait plus aucun train d'intérêt national dans toute la région !

Pour en savoir plus sur les conséquences régionales,  je vous invite à aller voir le site du groupe communiste au conseil régional en cliquant ici.

Bien évidemment, nous ne nous laisserons pas faire !

On lâche rien !

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:54

C'est pour répondre à cette question, qu'avant le vote du budget du conseil régional, sont prévues des réunions dans les quatre départements de la région.

Il ne suffit pas de critiquer ! Il faut aussi faire preuve de citoyenneté et le débat doit être large au cours de ces réunions organisées par le président Bachy avec les groupes de la majorité régionale. Alors, venez nombreux !

reunion region

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 11:41

ump absenteC'est la session plénière du conseil régional ce matin consacrée aux orientations budgétaires : c'est un peu la quadrature du cercle car il faudrait faire plus, avec moins de moyens.
Evidemment le changement attendu avec l'élection de F. Hollande n'est pas au rendez vous et il va falloir - on a commencé - dire haut et fort que ce n'est pas en réduisant les moyens des collectivités que l'on réglera la crise, que ce n'est pas l'austérité qui permettra l'indispensable relance économique créatrice d'emplois pour laquelle il faut oeuvrer pour qu'elle soit plus respectueuse des hommes et des femmes ... et de l'état de la planète.
Mais il faut aussi assumer ses responsabilités et gérer pour que les Champardennais et Champardennaises soient au minimum touché-e-s par la situation, plutôt choisir les dispositifs qui servent à une majorité.
Assumer ses responsabilités, ce n'est en tout cas pas ce que fait l'UMP. Alors que, même si le changement ne vient pas assez vite, le véritable responsable de la situation actuelle, avec en particulier la suppression de la taxe professionnelle, mais plus globalement la manière dont il a laissé le pays en quasi faillite, c'est bien l'UMP. Et bien figurez vous que ce matin, après avoir déclarer qu'il fallait faire plus sans emprunter, sans réclamer de nouvelles ressources comme le versement transport, les conseillers régionaux UMP ont quitté la séance sans la moindre proposition sur les choix qui sont nécessaires. A voir la tête de certains d'ailleurs, cela n'avait pas du être discuté entre eux, mais bien une décision autoritaire de leur président de groupe. Sur la photo vous voyez entre autre les places vides des députés ardennais qui siègent au conseil régional : les Poletti et Warsmann

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 17:17

austerite-billetsJe vous invite à aller lire les propositions du groupe communiste du Conseil Régional de Champagne Ardenne en cliquant ici.

Il faut en effet désserrer l'étau qui étouffe nos collectivités et porter haut et fort des propositions comme la mise en place d’un prélèvement à hauteur de 0,3 % sur les actifs financiers des entreprises, ce qui permettrait de dégager 18 milliards d’€ pour les collectivités,

Dans cette période de préparation des orientations budgétaires au conseil régional, des arbitrages pour la phase finale de présentation du budget, on ne peut pas faire comme si tout allait bien, chercher des artifices pour que l'on ne voit pas les manques, couvrir l'inacceptable politique du président de la république et du premier ministre qui étouffe les collectivités, chercher à plaire à la droite, plutôt que de répondre au maximum, malgré les difficultés (le conseil régional ne lève plus l'impôt et a donc des recettes contraintes) aux besoins des Champardennais, comme sont en train de le faire le président de la région et plus encore son premier vice président, un partisan de l'Europe de la finance qui avait appelé à voter oui au traité constitutionnel en 2005.

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 20:28

Petit-logo-emplois-davenirLe chiffre est tombé : 2907 emplois d'avenir (hors emplois d'avenir enseignants) doivent être créés en Champagne Ardenne d'ici le 31 décembre 2013, soit environ 150% de ce que la répartition des 100 000 emplois d'avenir annoncés pour 2012-2013 aurait du attribuer à la Champagne Ardenne, si le seul critère de répartition avait été le chiffre de la population de Champagne Ardenne.

Mais les critères de répartition reposent sur le nombre de jeunes demandeurs d'emploi sans qualification, sur la part de population vivant en zones urbaines sensibles ou en zone de revitalisation rurale, des critères dans lesquels la Champagne Ardenne excelle, mais ce n'est malheureusement pas un signe de santé !

Ce sont plus de 70 millions d'€ que le gouvernement engage en Champagne Ardenne avec ce dispositif, de quoi se demander si cela ne pourrait pas être utilisé autrement, pour créer de vrais emplois : c'est comme le pacte de compétiivité présenté cette semaine par le gouvernement, d'une logique très contestable !

D'autant plus que les nouvelles du jour (même si elles ne sont pas champardennaises, mais bourguignonnes) interrogent vraiment : ces emplois d'avenir ne vont ils pas surtout répondre à une aubaine pour les employeurs qui n'ont que 25% du salaire à payer. En effet Marisol Touraine, la ministre de la santé, est allé à Auxerre participer à la séance de signature des deux premiers emplois d'avenir dans l'hôpital de cette ville, l'un devant assurer des fonctions d'agent de service hospitalier (brancardage) et l'autre du travail administratif (accueil, archivage), deux choses parfaitement indispensables à la vie de l'hôpital. Mais le gouvernement préfère ne pas faire cotiser les revenus financiers des entreprises, ne pas assurer des ressources suffisantes à la sécurité sociale, limiter les budgets des hôpitaux ... et les laisser profiter du dispositif des emplois d'avenir avec comme conséquence que ces jeunes restent dans la précarité, la seule différence avec les autres contrats aidés, c'est que ces contrats durent trois ans, là où avec le précédent gouvernement on était à six mois !

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 01:09

photo crJe vais commencer par un dossier de la formation professionnelle : contrairement à ce que j'essaie de faire connaître habituellement, ce dossier ne changera rien à la formation dans la région et les seules personnes qui y gagneront quelque chose sont les agents d'entretien des GRETA mais ce dossier est surtout une volonté de clarification des relations financières entre région, lycées et GRETA avec en conséquence une meilleure équité dans les relations entre la région et les organismes de formation financés par la région pour la formation des demandeurs d'emplois, GRETA, CFPPA, AFPA et organismes de formation associatifs. Je m'explique. Contrairement à l'AFPA par exemple, les liens entre la région et les GRETA sont plus étroits puisque les GRETA sont dans les locaux des lycées, donc de la région. Les GRETA reversaient dans les budgets des établissements les charges de viabilisation, sans règle bien précise, profitaient parfois de ménage fait par les TOS, agents donc de la région, ailleurs leur faisaent faire en heures sup, payés par le budget des GRETA, ou embauchaient pour se faire des contractuels, quelques heures par semaine. Dans la nouvelle mouture, la région a adapté sa subvention de fonctionnement des lycées à l'ensemble de leurs surfaces (ce qui évite des discussions sur la réalité des surfaces occupées par le GRETA) et les GRETA reversent à la région un pourcentage de leur chiffre d'affaire et au passage, l'entretien des locaux des GRETA est assuré, comme celui des lycées, par les TOS, ce qui se traduit par une disparition des formes d'emplois précaires. L'opération est globalement financièrement neutre pour le conseil régional et pour les GRETA, cela dépendra, entre ceux qui vivaient un peu sur le dos du budget des lycées et les autres qui étaient au contraire utilisés pour alimenter le budget du lycée. Cela est de nature à rassurer les membres des CA des lycées, souvent inquiets des relations financières avec les GRETA, mais aussi les autres organismes de formation : la région, si elle abrite les GRETA, leur fait payer aussi des charges et ils n'ont donc pas d'avantages par rapport aux autres organismes de formation.

J'avais envie de vous présenter quelques uns des projets culturels soutenus par la région, mais il y a encore d'autres dossiers de cette commission permanente que je souhaite évoquer, alors, ce sera pour une autre fois, mais à propos de culture, le FN nous a montré lundi, une fois de plus, toute sa dangerosité : il trie dans les dossiers culturels. En fait, il censure !

Côté amènagement du territoire, un exemple avec une subvention de 340 000€ à la commune d'Aubrives pour la réalisation de sa salle polyvalente.

Côté lycée, un dossier préparé de longue date, avec le vote d'une subvention de 42 000 € pour participer à la construction d'un lycée à Haïti : une action annoncé depuis le tremblement de terre et qui se concrétise. Comme quoi les promesses de solidarité ne sont pas vaines.

Côté formations sanitaires, des très bonnes nouvelles avec, à la suite d'un travail engagé avec les régions du "grand est", la possibilité nouvelle pour des étudiants de l'académie e Reims d'intégrer la formation d'ergothérapeute de Nancy et la création d'un institut interrégional en psychomotricité à Mulhouse, qui recevra également des étudiants champardennais.

Et j'ai gardé pour la fin l'aide à la recherche et développement du groupe Soufflet à Nogent sur Seine. Il ne s'agissait pas de revenir sur le principe de l'aide puisque celui-ci a déjà était voté, mais bien de veiller à ce que les recherches engagées ait un véritable intérêt pour satisfaire des besoins, et pas seulement les profits du groupe ! J'ai donc proposé qu'un avis soit demandé à des chercheurs appartenant à un organisme public, l'INRA par exemple. Cela sera évidemment à suivre, car le président du conseil régional n'y semblait pas opposé, mais ...

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 12:20

cmppPourquoi commencer par une information certes régionale, mais pas dans les Ardennes, alors que je n'ai rien écrit sur ce blog depuis plusieurs jours (mais j'espère bien me rattraper pendant le week end - je n'irai pas manifesté à Reims demain contre l'austérité que nous concocte l'Europe, pas parce que je n'en ai pas envie, mais parce que j'ai promis de garder mon petit fils) ?

Parce que je viens de la lire et qu'elle me parait hautement symbolique.

De quoi s'agit il ? L'état des locaux de l'antenne du CMPP de Bar sur Aube nécessite pour cause de sécurité un démènagement. Vous savez, les  CMPP reçoivent des enfants et des adolescents présentant des difficultés d’apprentissage, des troubles psychiques, psychomoteurs ou du comportement pour les aider à rester et à progresser à l'école sans qu'ils ne soient obligés d'intégrer l'éducation spécialisée. D'un simple point de vue économique (puisque pour certains, il n'y a plus que cela qui compte), c'est donc faire une économie aujourd'hui puisque ça coûte moins cher que l'éducation spcialisée et une économie demain en aidant ces enfants dans leurs apprentissages pour qu'ils deviennent des adultes bien insérés dans notre société.

Et bien le CMPP de Bar sur Aube vient de recevoir un refus de financement par l'Agence Régionale de Santé de Champagne Ardenne. Celle-ci propose de chercher des nouveaux locaux sans surcout, ce qui est parfaitement impossible, puisque les locaux actuels étaient loués pour la somme très symbolique de 15 centimes d'€ par an !

Et me voilà à reprendre ma casquette d'élue au Conseil Régional en charge de la formation professionnelle. J'espère que j'aurai le temps de revenir longuement ici sur les projets d'acte III de la décentralisation, mais juste tout de suite un mot en rapport avec ce qui précède. La notion de droit à la formation différée revient à l'ordre du jour et c'est une fort bonne chose. Cela avait été envisagée dans les travaux préparatoires à la loi de novembre 2009 sur la formation professionnelle et l'orientation et il avait d'ailleurs été écrit que c'était du ressort de l'Etat. Le gouvernement sarkozyste n'avait évidemment pas voulu que cela soit traduit dans la loi. L'Association des Régions de France vient de faire ses propositions et en l'occurence revendique que les régions soient responsables de l'exercice de ce droit à formation différée. Vous voyez le lien que je fais : on va abandonner ces enfants de Bar sur Aube et quand ils seront plus grands, jeunes en galère, la région devra s'en occuper ! Que de temps perdu. Le droit à la formation différée doit être financé par l'Etat, responsable de la formation initiale, car cela éviterait que l'on se refile des responsabilités, sur le dos des Français !

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