Dans le cadre d’une campagne nationale, des militants communistes ont relevé les prix des fruits et légumes pendant la première semaine de juillet : pêches jaunes de catégorie 1, nectarines, melons de Charente et tomates en grappe
Dans les Ardennes, c’est une vingtaine de magasins qui ont été passés au crible. Les prix sont très disparates : du simple au double selon les magasins, mais sans que cela n’incite à vous donner des conseils pour aller faire vos courses. Le classement des prix des différents produits ne met pas du tout les magasins dans le même ordre. Et si certains paraissent plus chers que d’autres, on peut quand même y trouver des produits à des prix plus avantageux qu’ailleurs. Cela confirme bien toute la logique purement commerciale de la fixation des prix, bien loin de la juste rémunération du producteur et des frais de commercialisation. La différence existant sur le marché de Rungis entre prix des pêches françaises et espagnoles (30 centimes de moins pour les pêches espagnoles) ne se retrouve pas. Elle est souvent amplifiée, mais peut aussi être inversée. Quant aux tomates belges, elles sont moins chères que les françaises, sauf dans un magasin où les françaises ne sont pas commercialisées : là, les tomates belges sont pratiquement aussi chères que dans le magasin qui vend les tomates françaises les plus chères !
Ce relevé de prix n’est que le début d’une campagne : fin Août les conclusions seront tirées de l’ensemble des relevés de prix faits en France, tandis que le P.C.F organisera des ventes de fruits solidaires, c'est-à-dire des ventes directement aux consommateurs en payant le juste prix aux producteurs.
Enfin, Sylvie Mayer, responsable du P.C.F. chargée des questions de l’économie sociale et solidaire et du commerce équitable, nous a promis de venir animer un débat sur ces questions dans les Ardennes à la fin 2006.