B. Huré, le président du Conseil Général des Ardennes, baisse les bras et fait des coupes ignobles dans le budget du département, comme la suppression de la gratuité du transport scolaire et au delà des discours lénifiants, tous les parents doivent alimenter le tiroir caisse : un demandeur d'emploi en fin de droit, ne touchant que l'ASS, se voit demander 40 € tout simplement pour que son enfant puisse aller au lycée, avec menace de huissier si cela ne vient pas assez vite !
Ses sbires, comme P. Cordier, n'osent même pas s'afficher UMP (P. Cordier est pourtant attaché du groupe UMP au conseil régional), mais ils ne lèvent pas non plus le petit doigt.
La suppression de la taxe professionnelle et son remplacement par la contribution économique territoriale tend à réduire l'autonomie de gestion - voire à sa disparition pour les conseils régionaux - des collectivités et à une réduction de leurs recettes fiscales tout en étant injuste : de nombreux petits artisans et commerçants se plaignent des augmentations fiscales qu’ils subissent !
Les sénateurs communistes viennent donc de déposer hier une proposition de loi pour ajuster sensiblement la base de la contribution économique territoriale en y ajoutant, en tant que base imposable, les actifs financiers figurant au bilan des entreprises assujetties, tout en proposant des mesures pour faciliter la peréquation entre collectivités riches et pauvres.
Une proposition de loi d'autant plus intéressante que la taxation des actifs financiers peut contribuer à modifier les choix de gestion des entreprises en faveur de l'emploi et de l'investissement productif.
Vous pouvez retrouver cette proposition de loi en cliquant ici.
Pas de fatalisme : il y a de l'argent si on veut bien le chercher où il est !