Dans les Ardennes, rendez vous à 10 h devant l'Inspection d'Académie
Les syndicats enseignants,FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA Education appellent à une journée de grève et de manifestation pour, ensemble, refuser la dégradation continue de l’École, pour ensemble, donner un avenir au système éducatif… pour la réussite de tous !
Les communistes soutiennent cette journée d'action : à cause de la crise, cette crise qui est la leur, celle des capitalistes et qu'ils voudraient faire payer aux peuples, on nous dit qu’il faudrait économiser sur l’éducation. Pourtant, l’éducation est essentielle pour développer des emplois de qualité. Elle seule peut donner à nos enfants les moyens de maîtriser un monde de plus en plus complexe, et de faire librement les choix individuels et collectifs auxquels ils seront confrontés dans leur vie d’adulte. Elle est nécessaire à notre économie et à notre démocratie. Et dans une société de plus en plus divisée, elle seule peut construire une culture commune fondée sur le partage des différences et la solidarité.
Investir pour l’école, c’est agir pour favoriser la sortie de la crise ! Mais aujourd’hui, l’école française est une école inégalitaire. Les politiques menées par la droite ont fait de l’école un instrument au service de la ségrégation sociale. Il est urgent de transformer l’école ! Tous les enfants sont capables d’apprendre. L’école doit donc permettre à tous d’accéder à une culture exigeante, commune et émancipatrice. À nous de construire une école capable d’accueillir et de faire réussir tous les enfants.
A la fête de l'Humanité a été lancé un appel "Dans les quartiers, dans les villages, on veut l'école de l'égalité" Car, pour l’égalité, il faut plus d’école, pas moins ! Avant, les enfants allaient à l’école à deux ans. Maintenant, la droite ferme les classes de maternelle. Les enfants doivent attendre un ou deux ans de plus pour entrer à l’école. La maternelle, c’est pourtant un grand pas pour se préparer au CP. En plus, s’il n’y a plus de place en maternelle, il faudra payer la crèche ou la garderie jusqu’à 5 ou 6 ans ! Combien de familles pourront se le permettre ? C’est le même problème si on réduit la journée scolaire : si les enfants sortent de l’école en plein aprèsmidi, qui va les récupérer ? Alors, il faudra arrêter de travailler ? Que les femmes restent à la maison comme dans l’ancien temps ? C’est encore les familles qui ont le plus de difficultés qu’on enfonce. Cet appel, vous pouvez le retrouver en cliquant ici.