Après le chantage aux salaires de l'été, les affres du licenciement avec la galère qui accompagne ! Et la banalisation des licenciements économiques dans le département : avec le temps qui passe, de moins en moins d'efforts sont faits par les pouvoirs publics en s'abritant derrière la mise en place de dispositifs comme celui du CTP.
Cette banalisation, en les laissant dans leurs problèmes, les anciens salariés de Raguet le refusent et ils ont raison. Les soutiens commencent à se multipler. L'intervention des élus communistes à Bogny a secoué le cocotier ! Du coup, les conseils municipaux de Bogny, de Monthermé, de Thilay se sont exprimés ! Le président du conseil régional les a rencontré.
Aujourd'hui, un nouveau pas a été franchi : au vu de la vacuité de la réponse du préfet (vous pouvez lire cette lettre sur le site des anciens salariés en cliquant ici), ils ont décidé de s'inviter par surprise à la préfecture ! Quelques coups de téléphone pour avoir quelques soutiens et cela devait faire désordre devant la préfecture, car une délégation a été reçue par le préfet, délégation à laquelle ils m'ont demandé de me joindre !
La délégation n'est pas ressortie les poches complètement vides, puisque le Préfet a promis la réunion d'une table ronde avec le conseil régional et le conseil général la première semaine de janvier et d'intervenir personnellement sur la question de la mutuelle.
Evidemment, le préfet a rejeté la demande d'une prime à partir des stocks repris par Forgex en disant que cela n'avait pas de bases juridiques ! Et il s'est bien gardé de relever l'allusion à Enia ! Mais il s'agit bien pourtant de richesses qui ont été créées par les salariés licenciés ! De quel côté sont la morale et la justice ?
Et si une leçon doit être tirée de la journée d'aujourd'hui, c'est bien que la mobilisation collective est la meilleure manière de faire avancer les choses !