Au nom des déficits sont imposés aux fonctionnaires : salaires bloqués, suppressions d’emplois, RGPP (révision générale des politiques publiques), non remplacement d’un fonctionnaire qui part à la retraite sur 2, casse de la fonction publique.
Au nom de l’alignement sur le privé, la loi Fillon 2003 a entraîné : recul de l’âge de départ à la retraite, baisse du taux de remplacement des pensions.
Les réformes programmées : (accroissement de la durée de cotisation, de la période de référence, report de l’âge de la retraite), sans résoudre les problèmes de financement, frappent durement les fonctionnaires .
Or leurs pensions sont, pour des salaires d’actifs comparables, du même ordre de grandeur que celles versées par le régime général. Les droits familiaux liés à la maternité sont remis en cause et pénalisent encore plus les femmes. Les prétentions gouvernementales 2010 seraient fatales pour le code des pensions.
C’est pourquoi le PCF propose :
- La prise en compte de la pénibilité et des carrières longues ;
- Le maintien de l’âge légal à 60 ans avec les garanties pour une retraite à taux plein et des 6 derniers mois comme
- Le retour aux 37,5 annuités pour tous, y compris les fonctionnaires pour le calcul d’une pension complète avec 75 % du salaire minimum,
- la revalorisation des basses retraites ;
- L’augmentation des salaires, la reconnaissance des qualifications et des créations d’emplois qui permettront le renouvellement générationnel et faciliteront l’équilibre des comptes et caisses ;
- L’intégration des primes, dans le calcul de la retraite, et leur assujettissement complet aux cotisations ;
- La prise en compte des années de formation pour la durée de cotisations.