Comme l'a déclaré André Chassaigne, président du groupe communiste et du Front de gauche, à l'assemblée nationale, " il est urgent de se pencher sur la situation des jeunes, pas seulement pour leur répéter une énième fois qu’ils sont l’avenir de la France mais, pour rendre effectifs, maintenant, leurs droits à l’éducation, à la santé, au logement, à un travail qualifié et stable. Cela fait des années qu’au mot « jeunes » on accole trop souvent « échec scolaire », « précarité », « intérim ». Les coups portés à l’éducation nationale, les contrats au rabais, la non-reconnaissance des diplômes, font que, pour une multitude de jeunes, avoir les moyens de poursuivre ses études ou trouver un CDI s’assimile à décrocher la lune." (vous pouvez lire la totalité de son intervention en cliquant ici).
Grace aux députés communistes, avec l'adoption d'un amendement qui prévoit, d’une part, que la demande d’aide devra préciser les actions de formation qui seront engagées et, d’autre part, tend à renforcer le tutorat, passé d’optionnel à obligatoire (Le non-respect de ces obligations devrait entraîner le remboursement de la totalité des aides perçues) et aux sénateurs communistes qui ont réussi à faire passer la notion que l'accompagnement par les conseillerus des missions locales devait avoir lieu pendant le temps de travail, le texte est un peu mieux.
Mais l'incertitude demeure encore sur le financement de la formation, et elle peut être faite hors temps de travail : une vraie galère pour ces jeunes.
Evidemment, on fera tout pour que cela soit bénéfique aux jeunes : mais c'est un peu un pansement sur une jambe de bois !
Car comment les collectivités, les associations pourront pérenniser ces emplois dans le cadre austéritaire qui va encore être renforcé si les traités européens européens sont adoptés, une adoption voulue par F. Hollande malgré toutes les voix qui s'élèvent contre, y compris dans son propre parti !