Cette journée, à l'agenda un peu trop chargé, a finalement débuté dans le calme : la pluie glaciale du matin a ralenti mes ardeurs pour aller distribuer des tracts à Thilay : tant pis pour moi s'il fait le même temps samedi : il faudra bien y aller ! Du coup, courrier, lecture des mails en retard, article sur le blog, maquette de tract ...
13 h : je me dirige vers le tribunal pour soutenir les manifestants du 28 octobre, indument convoqués devant cette juridiction. Au fil des minutes, l'esplanade du palais de justice se remplit. On discute, des cantonales, de l'hôpital, de l'action prévue le 2 avril en direction de l'ARS, de la poste ...et j'en passe.
Je dois abréger les dernières discussions, car il faut que je participe au bureau de la conférence de santé Marne Ardennes : cela tombe bien car c'est à Charleville. Je n'y passerai pas beaucoup de temps, mais juste assez pour donner un petit coup de pouce à un bureau bien décidé à rentrer dans le vif du sujet et à ne pas se laisser cantonner à la réunionite inefficace que semble vouloir l'ARS : il n'est pas prévu une réunion de la conférence de santé avant que la commission régionale de la santé et de l'autonomie ne rende son avis sur le plan régional de santé : une consultation écrite va donc être organisée.
Retour devant le palais de justice pour prendre des nouvelles : cela s'annonce très long. Dommage, je ne resterai pas jusqu'à la fin : j'ai une rencontre prévue à Chalons avec le SNUEP FSU pour discuter du Contrat de plan régional de développement des formations : une discussion fort intéressante pour préciser les arguments face à l'idéologie libérale qui envahit les lycées, transforme la formation en une simple préparation à l'emploi, la marchandise. Beaucoup de choses partagées, de la dégradation des conditions d'enseignement à l'école primaire, facteur d'échec scolaire (ce que le rectorat ne veut absolument pas faire appaître dans le diagnostic de la situation actuelle, pour préparer le contrat de plan) au scandale du chantage fait par le gouvernement sur l'apprentissage, la nécessité d'une allocation d'autonomie des jeunes pour libérer le choix des jeunes (lycées ou apprentissage) des contraintes financières, l'intérêt d'une scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans, revendiquée par la FSU et dans le programme du PCF...