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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 18:17
Avec le Front de gauche, contre l'Europe libérale, une véritable Europe sociale !
Il faut d’autres objectifs qu’un «marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée», et qu’une seule compétitivité reposant sur la flexibilité à la baisse du coût du travail et des «charges» sociales fondée sur la déflation salariale et la domination du workfare anglo-saxon.
On ne peut continuer à séparer, d’un côté les lois économiques présentées comme inéluctables notamment celles de la concurrence effrenée, et d’un autre côté, le social considéré comme un résidu. Il faut une grande ambition pour l’Europe ; il s’agirait non pas de régresser par rapport à l’ancien modèle social européen, mais de progresser. Ainsi nous proposons un système européen de sécurité d’emploi ou de formation
Une charte des droits fondamentaux de l’Union devrait constituer une impulsion pour une harmonisation et un développement par le haut des droits sociaux et non une régression par rapport aux législations les plus avancées. Cela concernerait :
- une durée légale du travail afin de ne pas tendre à appliquer partout la durée moyenne du travail de 48 heures dans beaucoup de pays.
- le développement des services publics de l’emploi (formation, reclassement) et non pas un droit restrictif à l’accès à un service de placement. Le droit formel à obtenir un emploi, choisi, correctement rémunéré.
- la fixation d’un salaire minimum afin d’empêcher la concurrence destructrice et la fuite en avant dans la baisse des coûts salariaux. Un salaire minimum européen.
- une autre conception de l’efficacité s’appuyant sur le développement de la formation, de la qualification, de l’implication des salariés à partir du développement des ressources humaines, indispensables à la promotion de la recherche et des nouvelles technologies : la recherche de l'efficacité sociale, environnementale, humaine et non financière !
- une véritable égalité hommes-femmes, en matière de formation initiale (abolition de la division sexuelle des filières scolaires et universitaires), continue, d’accès à l’emploi, de développement des salaires et de la promotion des femmes, pour une réelle conciliation vie professionnelle – vie familiale impliquant aussi les hommes.
- une nouvelle politique familiale en Europe
- un droit effectif à la sécurité sociale. Une protection sociale développée et rénovée, une harmonisation vers le haut et non une régression. Il faut créer des compétences nouvelles pour un essor des droits sociaux partout dans l’Union Européenne, et non simplement renvoyer aux législations et pratiques nationales ou au droit de l’Union. Le droit à la sécurité sociale c’est aussi un droit d’obtenir des moyens convenables d’existence si on est dans l’incapacité de travailler, un droit à un revenu minimum. Le droit effectif à la retraite doit être reconnu avec des conditions dignes de remplacement du salaire par la retraite. Pour la santé il faut sortir du seul droit d’accéder à la prévention et aux soins médicaux mais, au contraire, garantir effectivement un niveau élevé de la santé, travailler ensemble à des convergences de progrès des systèmes de santé, sortir des réformes régressives pour des réformes permettant de développer l’efficacité sociale des systèmes de santé. Il faut refuser les dispositions du traité de Lisbonne qui organisent la destruction des services publics, notamment les services publics de santé ou les hôpitaux publics. L’impulsion pour un niveau élevé de la santé partout en Europe imposerait d’aller au-delà des législations et pratiques nationales, très en retard dans beaucoup de pays.
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