16 novembre 2007
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17:50
Cette loi était en débat au sénat cette semaine. Dans son intervention lundi 12 novembre, Guy Fischer, sénateur communiste du Rhône, a
expliqué comment cette loi poursuit le démantèlement, pierre après pierre, de notre système solidaire et la marche forcée
vers une société individualiste et inégalitaire. Il a dénoncé l'instauration des franchises médicales appelant à augmenter les recettes de l'assurance maladie,
dans une toute autre mesure que la taxation très symbolique des stock-options, à un taux bien inférieur à ce qu'avait réclamé le premier président de la cour des comptes, P. Séguin, pourtant
proche du MEDEF !
Mais il a abordé également la question de la désertification médicale (les projets du gouvernement ont accouché d'une souris après la grève des internes !), celle du budget des hôpitaux avec un ONDAM une nouvelle fois intenable à 2, 8% et un financement à 100% par la T2A, la politique de l'autruche du gouvernement devant le financement de la dépendance ...
Il a terminé par des propositions : "Pour conserver une protection sociale solidaire, il faudrait réformer l’assiette des cotisations, car il n’est plus possible de fonder notre protection sociale sur le seul travail dont la part ne cesse de régresser dans la richesse nationale, au profit de la spéculation financière et des évasions de capitaux. Total a ainsi battu en 2006 son record de 2005 avec un bénéfice net de 12,5 milliards ! Taxer ce type de bénéfice, ne serait-ce que de 1 %, renflouerait les caisses de la sécurité sociale. Il faut mettre équitablement à contribution les revenus du travail et du capital." Pour lire toute cette très riche intervention, cliquez ici.
Mais il a abordé également la question de la désertification médicale (les projets du gouvernement ont accouché d'une souris après la grève des internes !), celle du budget des hôpitaux avec un ONDAM une nouvelle fois intenable à 2, 8% et un financement à 100% par la T2A, la politique de l'autruche du gouvernement devant le financement de la dépendance ...
Il a terminé par des propositions : "Pour conserver une protection sociale solidaire, il faudrait réformer l’assiette des cotisations, car il n’est plus possible de fonder notre protection sociale sur le seul travail dont la part ne cesse de régresser dans la richesse nationale, au profit de la spéculation financière et des évasions de capitaux. Total a ainsi battu en 2006 son record de 2005 avec un bénéfice net de 12,5 milliards ! Taxer ce type de bénéfice, ne serait-ce que de 1 %, renflouerait les caisses de la sécurité sociale. Il faut mettre équitablement à contribution les revenus du travail et du capital." Pour lire toute cette très riche intervention, cliquez ici.