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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 23:37
On aura apprécie la déclaration parue récemment dans la presse locale de la députée UMP de Charleville Mézières découvrant que le centre hospitalier de cette ville n'avait été aidé, ni dans le plan Hopital 2007, ni dans le plan Hôpital 2012, alors que des travaux de grande ampleur ont été entrepris, et préférant mettre en cause la gestion de l'hôpital et la présidente du conseil d'Administration plutôt que de reconnaître les méfaits de la politique de pénurie aggravée depuis 2002 !
C'est vrai qu'elle a voté la loi Bachelot ! Bien sur, il n'y a rien sur les financements dans cette loi. C'est d'ailleurs un reproche majeur que l'on peut lui faire ! Mais cette loi a bien d'autres défauts, pire, c'est une loi dévastatrice ! Et le gouvernement a tellement peur de la contestation et tellement envie de transformer les hôpitaux pour que ce ne soient plus les soins qui comptent mais l'argent, qu'au tout dernier moment, alors que les députés et sénateurs de la majorité s'étaient mis d'accord sur un texte, Roselyne Bachelot a fait voter un amendement, renforçant les pouvoirs du directeur. Voici ce qu'en a dit Jacqueline Fraysse, député communiste des Hauts de Seine : Cet amendement de dernière minute, présenté comme technique, ne l’est évidemment pas. Il ne modifiera pas, s’agissant du directoire, les dispositions de ce texte lourd de conséquences et dont nous contestons profondément la philosophie. Il traduit surtout l’embarras du Gouvernement face aux préoccupations des personnels soignants. Vous prétendez défendre l’hôpital public, madame la ministre ; je suis sensible à ces déclarations et aimerais pouvoir les croire. Mais deux exemples les démentent. L’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille s’est en effet vu attribuer 9 millions d’euros pour la modernisation de ses systèmes informatiques, pendant que le nouvel hôpital privé Euroméditerranée, issu de la fusion de deux cliniques, recevait 54 millions d’euros, soit la plus importante enveloppe de la région. La presse, cette semaine, a rapporté un autre exemple : une clinique privée de l’Isère a obtenu une autorisation de scanner délivrée par vos soins, alors que l’hôpital le plus proche, qui pratique trente fois plus d’examens nécessitant ce type d’appareil, ne se voit pas offrir la même possibilité. Cerise sur le gâteau, l’autorisation a été donnée contre l’avis de l’ARH. Voilà comment le Gouvernement défend les hôpitaux privés. Je le répète, je suis sensible à vos propos, mais je ne peux pas les croire, car les faits sont têtus. De même, madame la ministre, vous prétendez que vous ne fermez pas les hôpitaux publics. Si le député-maire d’Ivry était là, il bondirait : vous venez encore de fermer une maternité dans sa ville.
Si Bérengère Poletti découvre que l'hôpital de Charleville Mézières n'a pas été aidé dans le cadre du plan hôpital 2007, c'est sans doute qu'elle a mauvaise mémoire ou manque de saines lectures comme celle de Nouvelles des Ardennes. Dans le numéro 1063 du 25 septembre 2003, on retrouve les investissements annoncés pour les Ardennes dans ce cadre : rien pour les hôpitaux publics mais une aide pour la Polyclinique du Parc et une pour « une nouvelle répartition des activités entre les cliniques de Givet et de Revin ». On connaît d'ailleurs les résultats de cette nouvelle répartition : la mort des deux établissements !
L'avenir s'annonce sombre pour l'hôpital de Charleville Mézières avec une prévision de déficit de 5 millions d'euros en 2009, malgré une diminution des dépenses de personnels de 1% et une augmentation de 7% du supplément pour chambre particulière (votre salaire, il a augmenté de 7% ?) et l'on se rappelle du forcing fait pour faire payer un maximum de forfaits aux mutuelles (pour relire mon billet à ce sujet, cliquez ici). Un nouveau projet d'établissement se prépare prévoyant la fermeture de 40 lits ! Oui, vous avez bien lu, quarante ! L'argument disant que certains lits sont occupés par des malades qui relèvent plus de lits de soins de suite ou de rééducation est parfaitement recevable, sauf que l'on met la charrue avant les boeufs et qu'en plus on n'est pas sur d'avoir les boeufs, car on annonce les fermetures de lits, mais que l'on ne sait pas où et quand seront créés les lits de soins de suite ! Bref, on va à la catastrophe ! Berengère Poletti préfère mettre en cause la gestion de l'hôpital que la politique de santé ; pourtant l'hôpital de Charleville Mézières n'est ni mieux, ni moins bien géré que les autres hôpitaux de France et de Navarre : au GHSA (l'hôpital de Rethel et Vouziers), le plan de retour à l'équilibre a été refusé et l'agence régionale de l'hospitalisation exige une diminution de la masse salariale, ce qui devrait se traduire par le non renouvellement de 10 CDD !
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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 00:42
Pour un anesthésiste, l'hôpital d'Epernay a cette particularité d'obliger à travailler sur deux sites, en dehors de toutes régles de sécurité. Alors, inutile de dire que cela fait plaisir de voir que cette situation est dénoncée dans le rapport de la chambre régionale des comptes. Ce rapport, vous pouvez le trouver en cliquant ici.
On y apprend beaucoup de choses intéressantes. Encore faut il se rappeler que la situation de l'hôpital d'Epernay n'est pas une situation isolée, due à des erreurs de gestion, mais bien la conséquence de la politique gouvernementale en matière de santé !
A ce propos, le mieux me parait de vous citer la déclaration des communistes d'Epernay :
Plus que jamais, défendre l’hôpital public à Epernay
La presse s’est fait l’écho du rapport de la Chambre régionale des comptes qui met en avant de nombreux dysfonctionnements au sein de l’Hôpital d’Epernay. Si la direction du Centre hospitalier est épinglée, il ne faut cependant pas oublier que le problème réside dans la politique mise en œuvre, à Epernay comme ailleurs, dans le domaine de la santé.
Un avant goût de la loi Bachelot
A de nombreuses reprises, notamment lors des Conseils d’administration de l’hôpital avec l’intervention de la Conseillère régionale Karine Jarry, nous avons alerté sur la question de l’insuffisance de moyens financiers et humains dans nos hôpitaux, avec des conséquences pour les patients et pour le personnel. Cette année par exemple, il manque plus d’un million d’euros dans le secteur personnes âgées pour boucler le budget. Soyons clair, ce n’est pas un déficit, c’est un manque de moyens accordés à notre hôpital. Et la logique comptable appliquée à Epernay aboutit à faire payer les patients (+ 7 % à la maison de retraite et 12 % pour les soins de longue durée), à supprimer des postes ou à aggraver les conditions de travail d’un personnel qui fait pourtant preuve d’un grand dévouement. Ce qui se passe à Epernay est un avant goût de la loi Bachelot qui vise à déstructurer l’hôpital et à démanteler le service public, en le gérant comme une entreprise, pour faire la place belle au privé.
Même situation à Epernay, Châlons, Reims…
A l’Hôpital de Châlons, au CHU de Reims, la même politique est menée. A Reims, il manque 25 millions d’euros pour boucler le budget, parce que l’Etat coupe les robinets. Et que fait la direction du CHU ? Elle veut supprimer 500 emplois. Cette réduction de moyens, cette logique comptable vise à casser l’hospitalisation publique.
La fusion hôpital-clinique en cause
Depuis le début du projet, nous le disons avec force, la fusion entre l’hôpital et la clinique Saint Vincent va profiter au secteur privé. Il s’agit d’une fusion – privatisation qui va coûter des dizaines de millions d’euros au secteur public, avec en bout de course un projet médical flou, qui ne pourra que profiter au secteur privé. A terme, c’est par exemple la mort lente annoncée de la chirurgie publique à Epernay. Il est temps de remettre l’ouvrage sur le métier, en associant et en écoutant ce que disent et proposent le personnel hospitalier, les associations, les syndicats, et l’ensemble des citoyens… Le rapport de la chambre des comptes, dont nous ne voudrions pas qu’il ait été dévoilé dans le but de « tirer sur l’ambulance » afin d’affaiblir encore l’hôpital public, confirme malgré tout de nombreuses craintes. Nous appelons l’ensemble des citoyen-ne-s, dans leur diversité, à être vigilant-e-s et à intervenir pour défendre et développer l’hôpital public, garant de l’égalité de l’accès à des soins de qualité pour tous. Nous vous invitons à signer et à faire signer la pétition du Comité de défense de l’hôpital d’Epernay, Comité qui regroupe des personnes de diverses sensibilités politiques, syndicales et d’engagements divers. Cette pétition rencontre un grand succès et le Comité de défense fera des annonces dans quelques jours.
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 15:57
Avec Sylvain Dalla Rosa, nous avions écrit au ministre de la santé : voir mon billet du 26 mars dernier en cliquant ici. La réponse est pour l'instant un seul accusé de réception, qui date maintenant d'il y a un mois, de sa chef de cabinet, disant qu'elle va faire étudier le dossier par la DHOS.
A l'hôpital, les travaux sont gelés en attente d'un nouveau projet d'établissement ... et la dernière réunion du groupe projet, sensé plancher sur le projet médical, a été annulée, pour cause d'absence du consultant ! Soit dit entre nous, un vrai gâchis, ce recours à un cabinet de consultants !
Cela fait longtemps que je n'ai pas parlé du projet de loi Bachelot sur ce blog. Le sénat a un peu amélioré le texte - c'est toujours bon à prendre - mais très insuffisamment pour être à la hauteur des enjeux. En cliquant ici vous pourrez d'ailleurs lire le bilan dressé par les sénateurs communistes du débat sur cette loi. La commission mixte paritaire se réunit mardi prochain ... et le gouvernement refuse toujours une deuxième lecture à l'assemblée nationale sous prétexte d'urgence, l'urgence à casse l'hôpital !
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:55
Les élus communistes ardennais apportent leur soutien aux personnels hospitaliers en action ce 14 mai contre la loi Hôpital Patients Santé Territoire actuellement en débat au Sénat.
L'ampleur du mouvement de protestation a déjà permis un premier recul du pouvoir sarkozyste. Mais l'abandon de quelques mesures n'est pas suffisant. Certes la symbolique est là : refaire une place aux médecins dans la gestion de l'hôpital, c'est redonner la première place aux soins par rapport à l'économique et à la rentabilité. Mais les malades ne sont pas soignés par des symboles ! Ils ont besoin de personnels soignants ! C'est à dire que l'hôpital a besoin de ressources financières lui permettant de répondre aux besoins des populations !
La loi Bachelot est une mauvaise loi car elle brime toute démocratie sanitaire : les reculs en ce domaine du gouvernement seront des points d'appui pour les luttes futures et même si les amendements apportés sont insuffisants, ils montrent bien que les mouvements de protestation sont utiles !
La loi Bachelot est une mauvaise loi car elle adapte l'hôpital pour mieux offrir le secteur des soins à la concurrence privée comme le veut le traité de Lisbonne. Elle mélange service public et secteur privé pour mieux tuer le service public. Les élections européennes seront d'ailleurs une manière de dire non à ces casses de services publics et le Front de Gauche fait des propositions pour poser les jalons d’une autre politique sociale européenne alternative favorable aux peuples d’Europe et non aux multinationales européennes.
La loi Bachelot est une mauvaise loi car elle n'a pas l'ambition nécessaire pour répondre aux besoins de santé : les mesures pour lutter contre la pénurie de soignants ne sont pas suffisantes et le volet prévention de la loi caricaturalement vide ! Elle n'a pas non plus l'ambition de donner aux hôpitaux les moyens nécessaires à leur fonctionnement et il s'agit là d'un véritable choix de société (la santé ou les profits des actionnaires !).
L'annonce du report de la convergence public privé n'a pas supprimé le financement des hôpitaux à l'activité. Ce mode de financement a conduit l'ensemble des hôpitaux à être déficitaire et est source de fonctionnements absurdes : le projet d'établissement de l'Hôpital de Charleville Mézières est en cours d'étude. Son but n'est pas de mieux répondre aux besoins de la population ardennaise, mais de mieux utiliser les arcanes de la tarification, quitte à fermer des lits !
La discussion du projet de loi Bachelot doit être abandonnée, pour laisser le temps d'une vaste consultation démocratique allant vers un nouveau projet ayant l'ambition de répondre aux besoins de santé des Français.
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 11:53
La mobilisation, initialiement prévue parisienne contre le démantèlement de l'APHP, le 28 avril, a gagné la province.
Car cette loi a réussi à faire l'unanimité contre elle, ou tout du moins certains de ses articles.
A Charleville Mézières, un courrier a été adressé aux sénateurs du département par un certain nombre de chefs de service de l'hôpital, tous syndicats confondus, (à vrai dire, ceux qui s'impliquent le plus dans la gestion de l'hôpital et qui étaient disponibles mardi) pour leur dire que "le projet de loi institue une organisation qui ne répond pas aux nécessités éthiques, professionnelles et médico-économiques de la prise en charge des malades."
Alors, c'est sûr que certaines organisations syndicales de médecins hospitaliers ne contestent la loi que sur les questions de "gouvernance" hospitalière : quel pouvoir pour le directeur ? Quel pouvoir pour les médecins ? Le terme de pouvoir nécessite d'ailleurs quelques commentaires. Il peut évoquer le mandarinat avec tous ses défauts ! Il s'agit en fait de défendre, dans la prise de décisions à l'hôpital, la prise en compte des besoins des patients défendus par les médecins, contre une prise de décisions administrative, comptable !
La CPH et l'INPH, syndicats majoritaires au niveau national, vont beaucoup plus loin dans leur contestation de la loi et avec les organisations syndicales des personnels hospitaliers, demandent que l’examen du projet de loi HPST soit stoppé pour permettre un débat réellement démocratique sur le devenir de notre système de santé. Vous pouvez d'ailleurs lire le communique commun du 17 avril en cliquant ici.
Car le gouvernement semble prêt à céder un peu sur les questions de gouvernance : c'est toujours bon à prendre, car tout ce qui permet un peu plus de démocratie lui rendra un peu plus difficile de continuer à casser l'hôpital, mais c'est bien évidemment très insuffisant !
D'ailleurs, à force de se focaliser sur la question de la gouvernance hospitalière, on en oublie tout ce qui n'est pas dans la loi, tout ce qui fait que ce n'est pas la grande loi de santé dont on aurait besoin : allez donc lire la tribune libre de Jack Ralite, sénateur communiste de Seine St Denis et ancien ministre de la santé dans l'Humanité du 28 avril en cliquant ici.
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 19:55
Il n’est pas tolérable que le gouvernement reste sourd aux revendications et maintienne à l’ordre du jour ses réformes et au premier chef son projet de loi portant réforme de l’Hôpital et relatif aux Patients, à la Santé et aux Territoires, qui chaque jour voit, toujours plus, les oppositions se manifester.
C'est une longue liste d'organisations syndicales des hôpitaux qui appelle, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars, et dans ce contexte exceptionnel à faire du 1er Mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat : pour les organisations syndicales des personnels, la CGT Santé Action Sociale, SUD Santé Sociaux, la CFTC Santé et Sociaux, la CFE-CGC Santé Action Sociale et pour les organisations syndicales de médecins,  la CPH, Confédération des Praticiens des Hôpitaux, l'AMUF, Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France, l'INPH, Intersyndicat National des Praticiens hospitaliers, le SNPHAR, Syndicat National des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs et le Comité de liaison de la psychiatrie publique (USP - SPH - IDDEPP).
Les logiques comptables qui conduisent les politiques menées par les gouvernementssuccessifs dans la santé, le social et le médico-social, doivent cesser. Le projet de loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires constitue une remise en cause du service public hospitalier déjà anticipé par la loi de Financement de la Sécurité Sociale 2009 qui organise l’asphyxie budgétaire inacceptable des établissements.
Pour voir le tract commun, cliquez ici.
Dans les Ardennes, le rendez vous du 1er mai est fixé à 10 h, place ducale à Charleville Mézières.
A l'hôpital du chef lieu, la logique comptable est devenue, sous la responsabilité du nouveau directeur, le leit motiv et un cabinet d'audit travaille actuellement à un nouveau projet médical dont les fondements sont l'analyse des maladies qui rapportent et de celles qui coûtent et l'étude des parts de marché par rapport au secteur privé ou aux hôpitaux de Sedan et Rethel/Vouziers !
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 15:15

"L’accélération des réformes libérales dans l’UE plonge l’hôpital public et les systèmes de santé dans la crise. Pour les élections européennes, le choix est clair : inscrire durablement la doctrine libérale, responsable des effondrements actuels et de l’exacerbation de la crise systémique, ou rompre avec cette logique en construisant l’alternative."
Voilà l'introduction de la tribune libre publiée vendredi 10 avril dans l'Humanité par Catherine Mills, économiste, Fabien Cohen, chirurgien-dentiste de santé publique, responsable santé du PCF en île-de-France et Jean-Luc Gibelin, directeur d’hôpital, responsable national santé du PCF. Je vous invite à aller la lire en
cliquant ici. Vous y verrez comment "l’Europe libérale abandonne la notion de service public pour celle « de service d’intérêt général » dont les missions peuvent être assumées par des opérateurs privés, entérinant la primauté de l’objectif de rentabilité financière sur celui d’utilité sociale" mais aussi comment "Une politique de santé alternative en Europe comme en France exigerait à l’hôpital, comme dans tous les services sociaux, de substituer à la logique marchande la logique de la personne."
Ne quittez pas le site de l'Humanité sans vous intéresser à l'entrée dans la lutte contre la loi Bachelot des médecins de l'AP HP en cliquant ici.


Les communistes ne restent pas les bras ballants devant toutes les attaques contre le système de soins français et la casse de la sécurité sociale : je me suis déjà fait l'écho dans ce blog des débats à l'assemblée nationale lors de la discussion sur le projet de loi HPST : cliquez ici pour retrouver mon article. Mais il y a aussi eu des propositions de loi comme celle du député communiste du Puy de Dome, André Chassaigne, relative à la démographie médicale et à l'allongement de la vie que je vous invite à aller lire en cliquant ici  ou à celle du sénateur communiste Guy Fisher visant à abolir les franchises médicales que vous trouvererez en cliquant ici.

Je terminerai cet article concernant la santé par une note ardennaise, sans doute très révélatrice de la situation dans beaucoup d'hôpitaux : il y a un progrès phénoménal à l'hôpital. Quand, comme c'est le cas actuellement il y a embouteillage aux urgences, par manque de lits, il y a un mail de la direction aux médecins de l'établissement pour leur demander de l'aide. Cela ne règle rien, mais cela permet à la direction de se décharger de ses responsabilités !

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 09:15
Les choix de la commission européenne ne sont pas en faveur de l'effacement des frontières au bénéfice de tous les citoyens, mais veulent simplement servir les intérêts des plus riches et des marchands de soins !
Allez donc lire le communiqué du groupe GUE/NGL après l'avis de la commission de l’emploi et des affaires sociales  du Parlement européen sur la proposition de directive relative à l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers présentée par la Commission en cliquant ici.
Pour mémoire, le groupe GUE/NGL, c'est le groupe dont font partie les députés communistes français Francis Wurtz et Jacky Henin.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 16:26
D'ailleurs, avant même la journée d'action interprofessionnelle du 19 mars, le secteur de la santé se mobilise le 5 mars et personnellement, je serai donc gréviste !
Quelques caractéristiques fortes de ce projet de loi :
- Confusion totale entre le secteur privé et public pour mieux servir les intérêts privés
- Autoritarisme et suppression et tout ce qui pouvait exister en terme de démocratie sanitaire (déjà fort pauvre !)
- Des armes pour fermer des hôpitaux !
- Rien sur la prévention (ou à peine !)
- Rien sur les moyens pour les hôpitaux !

Pour mieux décortiquer tous les méfaits de cette loi, je me suis livrée à une lecture des débats à l'Assemblée Nationale et je me suis dit que j'allais vous en faire profiter : en est sorti un très long document où je vous suggère plutôt d'aller picorer ce qui vous intéresse en utilisant la roulette de votre souris. Il y a d'abord des documents sur la discussion générale et ensuite le débat article par article où j'ai mis le texte initial des articles, pour permettre à ceux qui le souhaitent de s'y référer, dans la colonne de droite les principales interventions des députés communistes et dans la colonne de gauche la présentation des différents articles, assortis de quelques commentaires et de citations des débats.
Il est aussi intéressant de voir comment la ténacité des députés communistes ont permis d'apporter quelques améliorations. Bien évidemment cela ne change pas les dangers de cette loi, mais par exemple quand il y aura un représentant de plus des personnels dans un conseil de surveillance de groupement de coopération sanitaire, c'est une organisation syndicale de plus qui pourra avoir des informations et donc des éléments supplémentaires pour lutter !

Je me suis aussi intéressée à l'expression des députés ardennais. Apparemment P. Vuilque et JL. Warsmann étaient absents.
Quant à l'insistance de Bérengère Poletti à faire reconnaître que les cadres des pôles mère enfants devaient être des sage femmes m'a interrogée : prépare-t-elle sa reconversion professionnelle quand elle ne sera plus députée ?

Le débat article par article n'a pour l'instant porté que sur la première partie de la loi, celle sur les établisssements de santé. Le débat reprend lundi prochain. Mon document, vous le trouverez en cliquant ici.
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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 20:21
Les députés communistes ont voté pour,
tout en en mesurant les limites.
Vous pourrez retrouver l'intervention de Michel Vaxès, député communiste des Bouches du Rhône en cliquant ici.
En voici un extrait : "Modeste, elle l’est en effet, puisqu’elle exclut du bénéfice de l’allocation journalière les cas très particuliers de malades qui, pour des raisons matérielles ou médicales liées aux contraintes techniques exigées par la qualité des soins, ne peuvent absolument pas quitter l’établissement hospitalier. Je pense en particulier à certaines situations en néonatalogie, en pédiatrie, à d’autres relatives aux malades en état végétatif chronique ; je pense aussi à ces familles, souvent parmi les plus vulnérables, qui, malgré leur ardente volonté d’accueillir près d’elles un ascendant en fin de vie n’ont pas, du fait de l’exiguïté de leur lieu de résidence, la possibilité matérielle de le faire. Autant d’exemples – on pourrait en ajouter bien d’autres – qui imposent de réfléchir aux possibilités d’élargir le bénéfice de cette allocation aux situations pour lesquelles la seule solution est le maintien de la personne en fin de vie dans un environnement sanitaire."
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