Le dossier d'aujourd'hui de l'Humanité (à lire en cliquant ici) porte sur le plan d'économies annoncé au CHU de Toulouse. Ce grand hôpital est en effet victime, comme tant d'autres, comme celui de Charleville Mézières entre autres, de la politique d'austérité (pour les peuples, pas pour les financiers !) qui est en train de casser le service public hospitalier.
Je ne reviendrais pas aujourd'hui sur les solutions possibles pour financer les dépenses de santé, l'indispensable abrogation de la loi HPST : allez si vous le souhaitez lire l'appel du Front de Gauche pour l'égalité d'accès aux soins et la défense de la santé en cliquant ici et l'appel de Brive en cliquant ici.
Nous sommes là devant un véritable choix de société : une protection sociale, un service public de soins pour les femmes et les hommes, pour l'Humain, ou un service à minima, juste pour donner bonne conscience aux actionnaires du CAC 40, tout en favorisant leurs profits.
Non, je voudrais m'arrêter aujourd'hui sur autre chose, sur la nécessité de repenser le travail, à l'hôpital comme ailleurs à partir de la dernière ph'ase d'un des articles de l'Humanité sur le CHU de Toulouse : "Pour la direction, il ne s'agit pas d'un problème de sous effectif, mais d'une crise de l'absentéisme."
Comment n'ont ils pas encore compris que les sous effectifs, mais aussi la recherche de la rentabilité, la pseudo qualité exigée des salariés, sans rapport avec la vraie satisfaction des besoins des malades est LA CAUSE de la "crise" de l'absentéisme.
Repenser le travail : regardez donc si vous avez un peu de temps ce film de Marcel Trillat. On est en train de travailler à une projection publique dans les Ardennes, avec un débat.