16 mai 2009
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Les élections européennes du 7 juin 2009 constituent un enjeu très important que les médias nous
cachent.
N. Sarkozy, lui, achète l'approbation des plus démunis, en leur versant 200 € : la prime de solidarité active. Disons le haut et fort, une prime une fois, cela ne doit pas éteindre la colère. C'est du durable qu'il faut, une véritable revalorisation des salaires et minima sociaux et un changement économique permettant à chacun d'avoir un emploi !
Alors que l'inquiétude, la souffrance, les protestations, la colère montent sur les suppressions d'emplois, le chômage, le pouvoir d'achat salarial et populaire, les services publics, toute la vie sociale, on néglige le conditionnement réciproque entre les difficultés sociales, liées à la politique nationale, et les directives européennes, toutes les orientations des institutions de l'Union européenne.
En réalité, les institutions de l'Union européenne et ses politiques sont étroitement imbriquées, à la fois, avec le niveau national, et donc les exigences des mouvements sociaux en cours et de leurs débouchés politiques, et avec le niveau mondial, avec ses graves défis récents, dont dépend aussi la vie nationale et locale.
La construction de l'Union européenne a poussé le plus possible la marchandisation et la concurrence ainsi que des délégations de pouvoir non démocratiques, avec notamment des interventions de la Commission.
Elles doivent plus que jamais être remises en cause, pour de véritables coopérations de progrès social, dans les conditions de la crise financière et de la récession mondiale. Le tournant des interventions publiques nouvelles et des immenses financements publics de soutien des banques, ainsi que des efforts moins importants de relance de la croissance, sont contrecarrés, surtout du point de vue de leurs effets sociaux, par la persistance des orientations hyper-libérales impulsées par l'Union européenne actuelle, s'appuyant sur les traités existants.
Ainsi, les critères d'utilisation des fonds publics et du crédit devraient être radicalement transformés pour soutenir, non les capitaux financiers et leur rentabilité, mais la promotion des populations et de leur vie sociale.
N. Sarkozy, lui, achète l'approbation des plus démunis, en leur versant 200 € : la prime de solidarité active. Disons le haut et fort, une prime une fois, cela ne doit pas éteindre la colère. C'est du durable qu'il faut, une véritable revalorisation des salaires et minima sociaux et un changement économique permettant à chacun d'avoir un emploi !
Alors que l'inquiétude, la souffrance, les protestations, la colère montent sur les suppressions d'emplois, le chômage, le pouvoir d'achat salarial et populaire, les services publics, toute la vie sociale, on néglige le conditionnement réciproque entre les difficultés sociales, liées à la politique nationale, et les directives européennes, toutes les orientations des institutions de l'Union européenne.
En réalité, les institutions de l'Union européenne et ses politiques sont étroitement imbriquées, à la fois, avec le niveau national, et donc les exigences des mouvements sociaux en cours et de leurs débouchés politiques, et avec le niveau mondial, avec ses graves défis récents, dont dépend aussi la vie nationale et locale.
La construction de l'Union européenne a poussé le plus possible la marchandisation et la concurrence ainsi que des délégations de pouvoir non démocratiques, avec notamment des interventions de la Commission.
Elles doivent plus que jamais être remises en cause, pour de véritables coopérations de progrès social, dans les conditions de la crise financière et de la récession mondiale. Le tournant des interventions publiques nouvelles et des immenses financements publics de soutien des banques, ainsi que des efforts moins importants de relance de la croissance, sont contrecarrés, surtout du point de vue de leurs effets sociaux, par la persistance des orientations hyper-libérales impulsées par l'Union européenne actuelle, s'appuyant sur les traités existants.
Ainsi, les critères d'utilisation des fonds publics et du crédit devraient être radicalement transformés pour soutenir, non les capitaux financiers et leur rentabilité, mais la promotion des populations et de leur vie sociale.