30 décembre 2008
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L'unanimisme qui paraît régner autour du "projet" d'EPR à Chooz est une fois de plus le fait d'une presse qui
oublie les élus communistes et c'est bien pour cela que je parle "des" élus ardennais.
Mais il faut reconnaître que UMP et PS sont à mettre dans le même sac, avec une nuance pour Annie Florès qui se donne la peine de réfléchir, à en croire la presse locale du jour.
La situation économique du département, déjà inquiétante avant la crise, devient dramatique ! Alors, ces élus UMP et PS, main dans la main, redeviennent des enfants et croient au Père Noël qui descendrait dans les Ardennes avec un EPR dans sa hotte !
Soit ils sont naïfs, soit ils comptent amuser la galerie tout en trompant les Ardennais et gagner du temps, jusqu'au jour où l'on apprendra que l'EPR est construit au bord de la mer !
Mais les Ardennais n'ont pas besoin d'élus restés enfants !
Les Ardennais ont besoin d'élus qui aient le courage :
- de porter jusqu'au bout le projet de Parc Naturel Régional pour lequel, beaucoup d'énergie a déjà été dépensée. Il serait catastrophique que la labellisation, tant attendue, soit encore retardée, voire remise définitivement en cause pour un EPR fictif, n'existant que dans l'esprit d'édiles puériles.
- de donner à notre département un nouvel essort industriel, en lien précisément avec l'image d'environnement durable affichée par le PNR : les délocalisations sont un contre sens environnemental et le savoir faire ardennais doit permettre d'allier production industrielle et préservation de la planète pour les générations futures. Cela suppose effectivement que soient défendues au parlement des lois imposant la préférence pour une efficacité sociale et environnementale plutôt que pour la liberté des capitaux de nuire !
- de tout simplement s'assurer que les décisions prises soient respectées : figurez vous que d'anciens salariés de Thomé Génot à qui avait été garantie une compensation de leur perte de salaire pendant deux ans s'ils retrouvaient un emploi moins payé n'ont pas touché, en cette fin d'année, les sommes promises au motif que les caisses sont vides ! Ce sont quand même 67% des anciens bénéficiaires du CTP ayant retrouvé un emploi qui ont vu leur salaire baisser, dont 36% de 20% ou plus. Pudiquement les statistiques s'arrêtent à 20% et l'on ne saura pas combien ont vu leur salaire diminuer de 30 ou 40% ! J'appelle d'ailleurs tous ceux qui n'ont pas eu les sommes compensatoires escomptées en cette fin d'année à me contacter, pour savoir l'ampleur du désastre et mieux pouvoir intervenir.
Mais il faut reconnaître que UMP et PS sont à mettre dans le même sac, avec une nuance pour Annie Florès qui se donne la peine de réfléchir, à en croire la presse locale du jour.
La situation économique du département, déjà inquiétante avant la crise, devient dramatique ! Alors, ces élus UMP et PS, main dans la main, redeviennent des enfants et croient au Père Noël qui descendrait dans les Ardennes avec un EPR dans sa hotte !
Soit ils sont naïfs, soit ils comptent amuser la galerie tout en trompant les Ardennais et gagner du temps, jusqu'au jour où l'on apprendra que l'EPR est construit au bord de la mer !
Mais les Ardennais n'ont pas besoin d'élus restés enfants !
Les Ardennais ont besoin d'élus qui aient le courage :
- de porter jusqu'au bout le projet de Parc Naturel Régional pour lequel, beaucoup d'énergie a déjà été dépensée. Il serait catastrophique que la labellisation, tant attendue, soit encore retardée, voire remise définitivement en cause pour un EPR fictif, n'existant que dans l'esprit d'édiles puériles.
- de donner à notre département un nouvel essort industriel, en lien précisément avec l'image d'environnement durable affichée par le PNR : les délocalisations sont un contre sens environnemental et le savoir faire ardennais doit permettre d'allier production industrielle et préservation de la planète pour les générations futures. Cela suppose effectivement que soient défendues au parlement des lois imposant la préférence pour une efficacité sociale et environnementale plutôt que pour la liberté des capitaux de nuire !
- de tout simplement s'assurer que les décisions prises soient respectées : figurez vous que d'anciens salariés de Thomé Génot à qui avait été garantie une compensation de leur perte de salaire pendant deux ans s'ils retrouvaient un emploi moins payé n'ont pas touché, en cette fin d'année, les sommes promises au motif que les caisses sont vides ! Ce sont quand même 67% des anciens bénéficiaires du CTP ayant retrouvé un emploi qui ont vu leur salaire baisser, dont 36% de 20% ou plus. Pudiquement les statistiques s'arrêtent à 20% et l'on ne saura pas combien ont vu leur salaire diminuer de 30 ou 40% ! J'appelle d'ailleurs tous ceux qui n'ont pas eu les sommes compensatoires escomptées en cette fin d'année à me contacter, pour savoir l'ampleur du désastre et mieux pouvoir intervenir.