La photo n'est pas terrible, mais il neigeait !
En cette journée d'action contre la privatisation de la poste, les militants communistes distribuaient des tracts à l'entrée de la poste du théâtre à
Charleville.
A l’horizon 2010, Nicolas Sarkozy envisage de transformer La Poste en société anonyme, de l’introduire en Bourse, de la vendre aux capitaux privés.
Pour le gouvernement, cette privatisation est un prélude à l’ouverture du marché du courrier en 2011, recommandée par les directives européennes. Derrière les mots,
le projet est connu : réduction du nombre de bureaux et des horaires d’ouverture, ( et cela on connaît dans les Ardennes : Gespunsart, Neufmanil .... ), mise en cause de la péréquation et de l’égalité
tarifaire, des personnels et de leur statut, augmentation du prix du timbre, abandon des missions de service public de La Banque Postale, pour drainer l’épagne populaire vers la
spéculation et livrer le service public de la communication au marché et à la spéculation. Cette politique est la même qui a amené notre planète au bord du
gouffre avec la crise financière que nous connaissons.
La communication, l’échange postal entre personnes ne sont pas des marchandises mais un droit inaliénable pour chaque
personne et pour l’intérêt général. Dans les quartiers populaires, les zones rurales, partout, La Poste est un lien. Elle est utile au
développement économique, notamment pour les petites entreprises les commerçants et les artisans. Au lieu de discréditer La Poste depuis des années et de la priver des moyens d’assurer ses
missions, on devrait s’attacher à répondre aux attentes des usagers.
Non seulement les communistes disent NON à la privatisation de la Poste mais exigent l’ouverture d’un débat pour redéfinir un grand service public de la
communication, intégrant les nouvelles technologies. Ce débat doit définir la réponse moderne aux besoins de la population et les moyens financiers à
mettre en oeuvre pour le réaliser. Ce nouveau service public doit être démocratisé en donnant des droits aux représentants des usagers, des élus et des salariés sur les choix de La
Poste.