23 mars 2008
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Les jours passent, les déclarations se multiplient et le préjudice moral des Lenoir et Mernier/LCAB n'est toujours pas reconnu !
Préjudice moral, préjudice financier aussi, même pour les ex salariés qui retrouveront un emploi avec la perte de la prime d'ancienneté.
Je ne renierai pas le communiqué du conseil régional, puisque j'en ai inspiré certaines idées, même si je n'apprécie pas sa communication tel quel, et vous pourrez le trouver en cliquant ici.
Mon premier reproche n'est pas lié à la situation des Lenoir et Mernier/LCAB mais est une question de méthode de travail fondamentale : les dispositifs, quelqu'ils soient ne sont efficaces que s'ils ont été travaillés avec les intéressés. C'est pour cela que j'avais souhaité engagé le travail, sur les aides à la reconversion, pour que l'on puisse, dans un aller retour avec les salariés, en anticipant sur la fin du conflit pour avoir le temps, élaborer ce dont ils ont vraiment besoin. Depuis cela a fait des petits : le communiqué de la préfecture, rapportant la réunion de travail qui n'aurait du n'être que préparatoire à une réunion avec les Lenoir et Mernier/LCAB, les annonces du conseil général et maintenant ce communiqué du Président du Conseil Régional. Il va falloir mettre de la cohérence dans tout cela, et avec les salariés ! Sans parler de la question de l'AMIE, association sedanaise pour la mobilité et l'insertion dans l'emploi, que j'espère que J.P. Bachy a pris la peine de consulter avant d'en parler dans son communiqué ! Cela faisait effectivement partie des pistes à travailler que j'avais proposée et que j'ai en tête, puisque avant même la liquidation de Lenoir et Mernier, j'avais prévu de prendre contact avec l'adjointe chargée des affaires sociales à Bogny sur Meuse, une fois les municipales passées, pour envisager avec elle des actions à mener pour faciliter la mobilité des demandeurs d'emploi et je comptais entre autre lui proposer de prendre contact avec l'AMIE. Mais ne mettons pas la charrue devant les boeufs et évitons de parler pour les autres !
Mon deuxième reproche est la place de ce communiqué dans ce conflit : la réaffirmation que le conseil régional restera dans ses compétences, réaffirmation que je partage, ne peut exonérer les élus du conseil régional et son président d'être des citoyens comme les autres, mais des citoyens qui doivent aussi être exemplaires. Il manque dans ce communiqué l'exigence de véritables négociations avec l'Etat qui doit accepter la nomination d'un médiateur, non seulement pour faire bien, mais pour reprendre contact avec l'UIMM qui doit faire un geste significatif, de véritables négociations avec l'Etat qui doit aussi sortir du discours coincé du communiqué de C. Lagarde et témoigner effectivement de sa solidarité avec les difficultés économiques des Ardennes. Au fait, le fond de revitalisation des Ardennes, financé par des groupes comme celui de Glaverbel, qui ont licencié dans les Ardennes, il sert à quoi ?
Mesdames et Messieurs les élus, témoignons notre solidarité vis à vis des Lenoir et Mernier et allons porter plainte contre l'UIMM, comme nous l'avons fait avec Sylvain Dalla Rosa la semaine dernière (en cliquant ici, vous trouverez le procès verbal).
Préjudice moral, préjudice financier aussi, même pour les ex salariés qui retrouveront un emploi avec la perte de la prime d'ancienneté.
Je ne renierai pas le communiqué du conseil régional, puisque j'en ai inspiré certaines idées, même si je n'apprécie pas sa communication tel quel, et vous pourrez le trouver en cliquant ici.
Mon premier reproche n'est pas lié à la situation des Lenoir et Mernier/LCAB mais est une question de méthode de travail fondamentale : les dispositifs, quelqu'ils soient ne sont efficaces que s'ils ont été travaillés avec les intéressés. C'est pour cela que j'avais souhaité engagé le travail, sur les aides à la reconversion, pour que l'on puisse, dans un aller retour avec les salariés, en anticipant sur la fin du conflit pour avoir le temps, élaborer ce dont ils ont vraiment besoin. Depuis cela a fait des petits : le communiqué de la préfecture, rapportant la réunion de travail qui n'aurait du n'être que préparatoire à une réunion avec les Lenoir et Mernier/LCAB, les annonces du conseil général et maintenant ce communiqué du Président du Conseil Régional. Il va falloir mettre de la cohérence dans tout cela, et avec les salariés ! Sans parler de la question de l'AMIE, association sedanaise pour la mobilité et l'insertion dans l'emploi, que j'espère que J.P. Bachy a pris la peine de consulter avant d'en parler dans son communiqué ! Cela faisait effectivement partie des pistes à travailler que j'avais proposée et que j'ai en tête, puisque avant même la liquidation de Lenoir et Mernier, j'avais prévu de prendre contact avec l'adjointe chargée des affaires sociales à Bogny sur Meuse, une fois les municipales passées, pour envisager avec elle des actions à mener pour faciliter la mobilité des demandeurs d'emploi et je comptais entre autre lui proposer de prendre contact avec l'AMIE. Mais ne mettons pas la charrue devant les boeufs et évitons de parler pour les autres !
Mon deuxième reproche est la place de ce communiqué dans ce conflit : la réaffirmation que le conseil régional restera dans ses compétences, réaffirmation que je partage, ne peut exonérer les élus du conseil régional et son président d'être des citoyens comme les autres, mais des citoyens qui doivent aussi être exemplaires. Il manque dans ce communiqué l'exigence de véritables négociations avec l'Etat qui doit accepter la nomination d'un médiateur, non seulement pour faire bien, mais pour reprendre contact avec l'UIMM qui doit faire un geste significatif, de véritables négociations avec l'Etat qui doit aussi sortir du discours coincé du communiqué de C. Lagarde et témoigner effectivement de sa solidarité avec les difficultés économiques des Ardennes. Au fait, le fond de revitalisation des Ardennes, financé par des groupes comme celui de Glaverbel, qui ont licencié dans les Ardennes, il sert à quoi ?
Mesdames et Messieurs les élus, témoignons notre solidarité vis à vis des Lenoir et Mernier et allons porter plainte contre l'UIMM, comme nous l'avons fait avec Sylvain Dalla Rosa la semaine dernière (en cliquant ici, vous trouverez le procès verbal).