11 mars 2008
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La table ronde d'hier, qui n'a servi à rien, si ce n'est que c'est avec cette perspective que les Lenoir et Mernier avaient quitté le
tribunal jeudi, a renforcé la motivation et les salariés licenciés ont occupé ce matin le site de LCAB à Levrezy. Le patronat
ardennais doit entendre ces personnes et les respecter ! A écouter l'UIMM, la situation de Lenoir et Mernier/LCAB est exceptionnelle. Aucun risque donc de créer un précédent et un
geste, même minime, serait la marque de la reconnaissance de l'UIMM vis à vis des ouvriers qui créent la richesse de leurs entreprises.
Un médiateur serait le bienvenu pour favoriser les choses ! Le conflit ne se terminera que si chacun y met du sien :
- Un geste de reconnaissance par l'UIMM du préjudice subi et un travail sérieux effectué par l'organisation patronale pour que ces salariés retrouvent un emploi.
- Un geste de solidarité de l'Etat français, vis à vis de ce territoire en difficulté qui pourrait se traduire par un complément à la prime extralégale que donnerait l'UIMM.
- Une action des collectivités en fonction de leur domaine de compétence. Pour ma part, je m'emploie à décliner le volet formation de MUTAREV, (voté par le conseil régional en décembre) dans la particularité du bassin d'emploi des Ardennes qu'est le contrat de Transition Professionnelle (réunion de travail demain) et le Conseil Général pourrait développer l'aide aux formalités administratives qui s'accumulent pour les personnes licenciées et ne leur permettent pas de se concentrer sur la recherche d'emploi.
Tout cela ne sera bien sur qu'un pansement palliatif et on attend de la mission Arcelor un vrai bilan de son action, action qui doit conforter la place industrielle du département (c'est économiquement et environnementalement absurde de vouloir faire de la France un pays de services seulement). Enfin, un peu de clarté sur la réalité du chômage dans le département serait la bienvenue : rappelons que les "bénéficiaires " du CTP ne sont pas comptabilisés comme demandeurs d'emploi.
Un médiateur serait le bienvenu pour favoriser les choses ! Le conflit ne se terminera que si chacun y met du sien :
- Un geste de reconnaissance par l'UIMM du préjudice subi et un travail sérieux effectué par l'organisation patronale pour que ces salariés retrouvent un emploi.
- Un geste de solidarité de l'Etat français, vis à vis de ce territoire en difficulté qui pourrait se traduire par un complément à la prime extralégale que donnerait l'UIMM.
- Une action des collectivités en fonction de leur domaine de compétence. Pour ma part, je m'emploie à décliner le volet formation de MUTAREV, (voté par le conseil régional en décembre) dans la particularité du bassin d'emploi des Ardennes qu'est le contrat de Transition Professionnelle (réunion de travail demain) et le Conseil Général pourrait développer l'aide aux formalités administratives qui s'accumulent pour les personnes licenciées et ne leur permettent pas de se concentrer sur la recherche d'emploi.
Tout cela ne sera bien sur qu'un pansement palliatif et on attend de la mission Arcelor un vrai bilan de son action, action qui doit conforter la place industrielle du département (c'est économiquement et environnementalement absurde de vouloir faire de la France un pays de services seulement). Enfin, un peu de clarté sur la réalité du chômage dans le département serait la bienvenue : rappelons que les "bénéficiaires " du CTP ne sont pas comptabilisés comme demandeurs d'emploi.